Plus de sept ans après sa sortie, Windows 10 se porte très bien. On ne peut pas en dire autant de Windows 11 qui peine à convaincre les utilisateurs, avec une courbe d’adoption très lente et une part de marché à des années-lumière de celle de son prédécesseur.
Alors que Windows 12 fait déjà parler de lui, Statcounter propose un bilan à jour de la part de marché de chaque version de Windows. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les disparités sont très importantes. Annoncé le 24 juin 2021 lors d’un Microsoft Event, Windows 11 n’a pas connu un engouement massif depuis son lancement. Presque deux ans plus tard, seuls 19,13 % des PC sous Windows sont équipés de la version 11. Un chiffre en progression par rapport à l’année dernière à la même période où 7,89 % des machines étaient équipées.Un « succès » à relativiser quand on sait que Windows 11 est maintenant installé par défaut lorsque vous achetez un PC et que Windows 10 occupe encore 73,31 % de part de marché dans le monde en février 2023, en nette progression par rapport au mois précédent (+ 4,45 points). Une poussée qui s’explique par une baisse notable de Windows 7 qui est passé de 9,55 % à 5,34 % de part de marché entre janvier et février 2023. La migration s’est donc faite vers Windows 11, mais également Windows 10.
Rappelons aussi que tous les appareils ne peuvent pas passer à Windows 11. En effet, Microsoft a placé la barre haute en définissant une configuration minimale requise assez contraignante. S’il est évidemment possible d’installer Windows 11 sur des PC non compatibles, cela reste un frein important à son adoption massive.
Après les 73,25 % de part de marché de Windows 10 et les 19,13 % de part de marché de Windows 11, c’est Windows 7 qui occupe la troisième marche du podium avec 5,39 % en février 2023. En quatrième position, on retrouve Windows 8.1 avec seulement 1,15 % de part de marché, suivi par Windows 8 que les utilisateurs semblent avoir bien vite oublié avec ses 0,52 % de part de marché dans le monde. Plus étonnant, le vénérable Windows XP, lancé en octobre 2001, est encore installé sur 0,46 % des ordinateurs équipés. En annonçant en 2015 que Windows 10 serait la dernière version de l’OS, l’entreprise américaine voulait mettre fin à la fragmentation en proposant des mises à jour régulières de son système d’exploitation. Force est de constater que la firme de Redmond a échoué dans sa stratégie. Le succès de la version 10 n’en a pas moins été phénoménal, après un Windows 8 qui n’a pas réussi à convaincre les utilisateurs.